Le terme constructif de jointoiement désigne la finition des joints de mortier dans la maçonnerie, qu'elle soit en pierre ou en brique. Mortier n’a souvent pas une durée de vie aussi longue que la brique qu’elle maintient ensemble et, au fil des années, doit être périodiquement retirée et remplacée. Le rejointoiement est le processus consistant à retirer le mortier détérioré des joints d'un mur de maçonnerie et à le remplacer par du mortier neuf. S'il est correctement effectué, le rejointoiement rétablit l'intégrité visuelle et physique de la maçonnerie, et donc la longévité de l'enveloppe du bâtiment et de toute enquête requise sur l'enveloppe du bâtiment.

Pour mortier autonivelant

Les joints de mortier dans la maçonnerie exposée sont sensibles aux intempéries, ce qui entraîne une infiltration d’eau. Cette infiltration d'eau, combinée au vent et à la pollution, provoque l'érosion du mortier et permet d'augmenter l'infiltration d'eau. Le mortier peut également se fissurer en raison d’un tassement inégal des fondations d’un bâtiment. Au fur et à mesure qu’une structure s’installe dans le sol, les contraintes sont transférées dans la structure elle-même. Cette contrainte provoque la fissuration et le pelage des joints de mortier, ce qui entraîne à nouveau une pénétration supplémentaire d'humidité dans les joints de mortier détériorés.

Lorsque la température descend en dessous de zéro, l’eau présente dans la maçonnerie ou dans les joints gèle et se dilate. Ce phénomène, communément appelé cycles de gel/dégel, finira par faire éclater le mortier et la brique. Des fissures et des détériorations peuvent également se produire si la dilatation thermique n'est pas prise en compte. Ceci est plus fréquent dans les bâtiments anciens construits sans joints de dilatation. La contraction et l'expansion sont très difficiles pour le mortier, en particulier dans les zones soumises à des variations de température extrêmes.

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Les signes révélateurs de la détérioration du mortier comprennent une érosion du mortier dépassant ¼", un mortier en ruine, des vides dans le mortier et des fissures capillaires dans le mortier et les briques. Ces signes ne doivent pas être ignorés. Pour garantir qu’il n’y ait pas d’autres dommages au bâtiment, le rejointoiement doit être effectué dès que possible.

Le processus de rejointoiement commence par la préparation de la surface. Les joints de maçonnerie existants sont découpés à une profondeur uniforme d'environ ¾", ou jusqu'à ce qu'un mortier sain soit atteint. Les joints et la surface sont nettoyés des débris et soigneusement humidifiés. Une fois la surface préparée, un nouveau mortier est soigneusement déposé dans les joints à l'aide d'une petite truelle. le mortier frais doit être pressé fermement dans les joints pour former une liaison solide avec le mortier intérieur existant. Les joints de mortier doivent ensuite être usinés pour correspondre au profil souhaité.

Il existe plusieurs types différents de profils de pointage qui peuvent être réalisés. Le jointoiement affleurant se produit lorsque le mortier est pressé fortement dans les joints inclinés et fini au ras du bord des éléments de maçonnerie. Les bords sont ensuite soigneusement coupés avec une truelle et une règle droite. Le joint affleurant permet de combler les différences de hauteur entre les briques ou les pierres adjacentes et empêche l'eau et la saleté de s'accumuler dans les points bas. Le pointage altéré est une modification du pointage affleurant. La face du pointage est maintenue inclinée, son bord supérieur étant enfoncé à l'intérieur de la face d'environ 10 mm. Le pointage altéré rejette l’eau de pluie et est considéré comme assez durable.

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